1. |
Eva danse
03:50
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Eva danse
(Gérard Beauchamp / Daniel Lavoie)
Lorsque le gris est tenace
Que le spleen est là qui la tenaille
Quand l'orage gronde vorace
Avant de fondre en larmes canailles
Il suffit d'une mélodie
D'un premier accord joué
Avec une phrase de Cassidy
Pour que revienne enfin l'été
Eva danse, elle danse
Eva danse dans le blanc
Elle danse sur un nuage teinté de blues
Eva danse dans le vent
Elle flirte avec le vent
Eva s’enroule Eva s’envole
Dans les voiles de l’épouse
Un dessin fait d'amitié
La pochette fanée d'un disque usé
« Imagine » un jour s'est envolé
Parmi les épis de blé
C’est un fil de soie fragile
Une voix qui monte jusqu'au bleu du ciel
On l'entend encore parfois dans la ville
Dans une chambre d’un motel
Refrain
Mon âme chante Gospel
Près de mon ange rebelle
Refrain
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2. |
Délits d'initiés
03:29
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Délits d’initiés
(Sandrine Attal/Gérard Beauchamp)
Mes mots s’enlisent dans tes maux
Comme la corde à l’échafaud,
Par monts, par vaux rien ne te vaut
Mais c’est en vain, rien ne te retient
Je dis de toi ce que je peux,
Maudit moi, ne serait-ce qu’un jeu
Je veux ta peau, avant de l’avoir tuée
Sans inédit pour nos inimitiés
Je veux tes interdits, en délits d’initiés
Amis-ennemis devant l’éternité
Fais de toi ce que tu dis,
Maudit ennemi de mon ennui
Ta tête à prix en zizanie
Face, je passe…pile, je t’exile
Je dis de toi ce qui empeste
Maudit moi, fuis comme je reste
Refrain
Fait de bois, je ne le suis
Loueur de zen, en quarantaine
De main s’évanouie la ligne
Je tire à vue, tu vois, j’me tire
Je dis de toi ce qui me rive
Maudit toi, je lâche prise
Refrain
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3. |
S'aimer
03:17
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Comment t’écrire
Les feuilles des arbres sont tombées
Comment t’écrire
J’ai oublié mon alphabet
Mais pas le tien
Comment sourire
Lorsque les larmes sont dans l’œil
Comment sourire
Lorsque nos cœurs portent le deuil
Du lendemain
Comment se dire
Je veux retrouver le chemin
Qui mène aux lignes de nos mains
S’aimer
Comme deux roches au fond de l’eau
Tout en secret
S’aimer plus fort que ceux d’en haut
Qui parlent sans se dire un mot
S’aimer, simplement s’aimer
Comment t’écrire
Si tu ne vois plus mon visage
Comment décrire
Le grand dérangement des orages
Venu du large
Comment partir
Quand on a envie de rester
Comment partir
Sans jamais vouloir se quitter
En plein naufrage
Comment se dire
Que rien n’ira jamais plus loin
Que les promesses du matin
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4. |
Les lunes fauves
03:41
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Tu es revenu de l'enfer
pour repartir par delà les mers
D'autres rivages pour oublier
Que le temps fait de nous des étrangers
Tu fuis les rêves au bout du quai
Et fermes les yeux sur nos après
Tu dis non que c'est pas pour toi
Qu'aimer est pour tous ceux qui ont la foi
Penses tu oublier dis moi
Jusqu'aux souvenirs des roses
Les soirs d'orages lorsqu'on ose
Penses tu oublier dis moi
Le reflet des lunes fauves
Déclinant sur notre alcôve
Tu connais le nom des étoiles
Tu dis qu'elles sont fidèles à la Terre
Et moi je suis comme un pétale
Qui s'étiole d'attente en vaines prières
Tu voudrais oublier le feu
Qui brûle en toi depuis tant d'années
Et moi j'attends de nous l'aveu
Qui jetterait à terre la croix portée
Refrain
Et moi j'éteindrais de mes larmes s'il le faut
Les feux de tes nuits d'encre et de doutes
Je volerais dans tes rêves la clef du repos
Pour m'endormir au bout de la route
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5. |
Ce qu'il était
04:00
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Une mémoire qui faillit
Comme un faux pli dans une vie
Tant d'idées qui prennent la fuite
Qui sombrent dans un précipice
Banalités du quotidien
Deviennent batailles sur son chemin
Des notes accrochées sur les murs
Autant de mots qui le rassurent
Je lui dirai ce qu’il était
Je lui dirai ce qu’il aimait
Comme un clip de son existence
Comme un cri de dernière chance
Je lui dirai ce qu’il était
Je lui dirai ce qu’il aimait
Je lui dirai je suis là
Même s’il ne le sait pas
Des photos un peu délavées
Ne servent plus qu’à outiller
Une matière grise qui fait des siennes
Cerveau prisonnier de ses chaînes
Et ce corps qui ne veut plus suivre
Une trajectoire à la dérive
Retrouver malgré soi l’enfance
Sans la tendresse de l’innocence
Refrain
Je lui ferai jouer des musiques
Toutes ces mélodies qu’il aimait
Cette symphonie pathétique
Cet opéra de Bizet
Je lui dirai comment c’était
Quand il est devenu papa
Je lui dirai ce qu’il était
Et je le prendrai dans mes bras
Refrain
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6. |
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Je l’ai dit à la pluie
En revenant sur mes pas
En approchant de minuit
Paris n’est plus pour moi
Paris n’est plus pour moi
Que veux-tu que j’y fasse
Même nos ombres n’ont pas
Le cœur à la bonne place
On dirait que le temps
Dans les ruelles de Saint Michel
S’est caché en écoutant
« Caravane » de Raphaël
Pourtant le café noir a un goût de déjà bu
Au bar tabac dans un miroir
C’est encore nous que j’ai revu
Le passé pèse si lourd
Entre les doigts du temps glacé
Un oiseau bleu en haut des tours
De notre dame se pose pour
Soigner son âme blessée
On ne vit que deux fois
Moi, j’ai passé la première
En marchant vers toi
L’autre est un long hiver
On ne meurt pas souvent
D’amour ni de folie
Face au moulin à vent
Laisse pleurer ma vie
Prends la main qui écrit
Du Marais jusqu’à Saint Germain
Aller retour infini
On a presque été plus loin
Refrain
Je l’ai dit à la pluie
En revenant sur mes pas
En approchant de minuit
Paris n’est plus pour moi
Paris n’est plus pour moi
Que veux-tu que j’y fasse
Refrain
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7. |
La folle
06:27
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Elle est partie la folle partie là-haut
Comme on s’envole un soir quand il fait beau
Elle est partie la folle sans voir demain
Quelques paroles, un sourire et plus rien
Partie comme on s’en va en plein novembre
La main sur la porte de ma chambre
Elle m’a dit adieu, ne ferme pas les yeux
Refrain
Tout ce que tu verras
Je ne le verrai pas
Je n’en ai plus le temps
L’amour que tu attends
Regardes le pour moi
Je n’en ai plus le temps
L’amour que tu attends
Regardes le pour moi
Elle est partie la folle partie là-haut
Quelques paroles et puis plus un seul mot
J’emporte ma guitare, mes souvenirs
Il se fait tard mais j’ai fini d’écrire
Ecris pour moi souvent petite sœur
Ecris longtemps pour ne pas que je pleure
Elle m’a dit adieu, ne ferme pas les yeux
Refrain
Elle est partie la folle
Partie là haut
Quelques paroles
Et puis plus un seul mot
Elle est partie la folle
Partie là haut
Quelques paroles
Et puis plus un seul mot
Refrain
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8. |
On se reconnaîtra
03:22
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Il a au fond des yeux,
Des forêts de Norvège,
Et dès le matin bleu,
S'éveillent les arpèges…
J'apprivoiserai la lune,
Qu'elle fasse bonne fortune,
Sur l'ivoire et l'ébène,
Je serai magicienne…
Je réveillerai les cloches,
Des cités englouties,
Que si Chopin s'approche,
Il ne soit endormi…
Et au tout dernier jour,
D'un voyage sans retour,
Près de la même étoile…
On se reconnaîtra…
Si tout est déjà joué,
Sur l'échiquier de marbre,
Nous saurons le briser,
Je demanderai aux arbres…
J'allumerai pour lui,
Des chandelles opalines,
J'invoquerai la pluie,
Je serai Mélusine…
Refrain
Et nous tairons les guerres
Qui nous volent nos demains
Le temps n'est qu'une rivière
Qui coule entre nos mains
Refrain
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9. |
L'hymne à la voix
04:16
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Elle avait tant de fois prié sans qu’on l’entende
Tant de fois supplié pour qu’une main se tende
Maintenant que son nom brille de mille flammes
Qui se souvient des larmes ?
La môme avait plié sous les coups du destin
Et tellement perdu d’innocence en chemin
Que l’on entend l’écho de sa douleur profonde
Aux quatre coins du monde
Entrer dans la lumière
Toucher l’éternité
Ne pas être la première
Ni la seule au sommet
Mais se battre, et tout faire
Pour ne rien regretter
Plier, douter et se taire
Ne jamais renoncer
Du plus loin que son cœur pouvait se rappeler
Depuis l’enfance et même avant que d’exister
Elle savait, au fond, qu’un jour elle serait là
Elle le savait déjà
C’était une évidence écrite dans le sang
La force qui vous lance et vous pousse en avant
C’était comme un espoir, c’était comme l’ivresse
D’une belle promesse
Refrain
Ici-bas tout se meurt, et l’argent, et la gloire
Mais cette immense voix est restée dans l’histoire
Ce chant de rossignol dans un corps de moineau
Est-ce qu’on l’entend là-haut ?
Refrain
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10. |
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Ce soir je reste avec Prévert
Et du vin blanc de Rhénanie
Il n’y a plus grand-chose à faire
Qu’à regarder tomber la pluie
Il pleut des larmes bien amères
Que je ne sais pas retenir
Où sont passés les mots d’hier
Le piano noir et ses soupirs
Refrain
J’ai tant le cœur en errance
De Göttingen jusqu’à Mayence
Le cyprès dessine sur la lune
L’ombre d’une dame brune
Ce soir je reste avec Prévert
Et ce grand vide en ma mémoire
J’attends juste un peu de lumière
Pour comprendre la fin de l’histoire
Et je me souviens des ombres
Passant an fond de ton regard
Aujourd’hui ce radeau qui sombre
Dans les eaux noires de ce miroir
Refrain
J’ai tant le cœur en errance
De Göttingen jusqu’à Mayence
Le cyprès dessine sur la lune
L’ombre d’une dame brune
Chambre d’hôtel, hâvre d’exil
Aux murs de roses surannées
Comme dans un rêve fébrile
Je me souviens tu me disais
Tu vois je jetterais mon âme
Sans aucun remord ni regret
Là, jusqu’au milieu des flammes
Si jamais jamais tu partais
Nous n’irons plus au bois
Les lauriers ont brûlé
La belle que voilà
Ne pourra plus aimer
Nous n’irons pas à Venise
Pas d’avion bleu, d’Orient Express
Si Chopin n’est plus de mise
Pourquoi me revient-il sans cesse ?
Ce soir je reste avec Prévert
Et du vin blanc de Rhénanie
Il n’y a plus grand-chose à faire
Monsieur Prévert s’est endormi
Refrain
J’ai tant le cœur en errance
De Göttingen jusqu’à Mayence
Le cyprès dessine sur la lune
L’ombre d’une dame brune
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11. |
Les arbres volent
03:37
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Les arbres volent
(Roger Tabra / Gérard Beauchamp)
N’oublies pas que les roses sont écloses un matin
N’oublies pas que les choses écrivent leur destin
Et que le soir venu
Tout aura disparu
N’oublies pas que l’enfant n’aura que peu de temps
Déjà les roses sont le souvenir des roses
Déjà les choses vont où le vent les dépose
Voici que tu caresses les fruits que le temps laisse
Au sable des paroles toi qui a tant aimé
Toi qui a tant cherché jusqu’où les arbres volent
Les arbres volent…les arbres volent
Tu as pris ta guitare tu as chanté la peine
D’une vie sans espoir on aurait dit la mienne
Les notes que tu joues je les ai toutes écrites
Quand on parlait de nous mais tu connais la suite
Voici que tu caresses les fruits que le temps laisse
Au sable des paroles toi qui a tant aimé
Toi qui a tant cherché jusqu’où les arbres volent
Les arbres volent…les arbres volent
N’oublies pas que les roses sont écloses un matin
N’oublies pas que les choses écrivent leur destin
Le notre est éphémère comme un soleil d’hiver
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12. |
Lady gaga
03:24
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J’ai peur du noir, j’ai peur la nuit
J’dors pas le soir, j’entends des bruits
Des bruits de pas dans le couloir
Je ne sais pas qui vient me voir
Je ferme les yeux
Peux pas faire mieux
Prête à bondir dans mes délires
refrain
J’retiens mon souffle, je n’respire plus
Je deviens ouf, je n’en peux plus
Dis-moi maman, t’as connu ça ?
Les revenants, les renégats
J’deviens gaga
J’peux pas parler, ma gorge est nouée
J’peux pas crier, ma voix a mué
La nuit les chats sont noirs ou gris
La lune est là voilée de suie
Je crois aux âmes qui pleurent des larmes
Aux enfants sages voleurs d’images
Refrain
Une p’tite pilule qui déambule
Dans mon cerveau qu’est bien trop gros
Une p’tite virgule en funambule
Fait son boulot pour faire dodo
Et moi j’empile de Lexomil
Mon Tchernobyl à face ou pile
Refrain
Un chat qui miaule, il est minuit
Le temps me frôle menue mini
Et mon toubib m’envoie au psy
Tous des bandits, des morts de vie
Et mon curé m’envoie aux Saints
Tous des paumés, des morts de fin
Refrain
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13. |
Lui
04:29
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Il y a dans son coeur
Un grand rocher qui pleure
Le secret bien gardé
D’une maison cachée
Au creux de son enfance
Il y a dans son coeur
Un oiseau voyageur
Un rêve de marin
Et des pays lointains
Plus grands que le silence
Il y a dans son coeur
Les chansons du bonheur
Qu’il a toujours cherché
Sans jamais rien trouver
Que l’or de la souffrance
Il y a dans sa vie
Quelques milliers de vies
Et ce maudit piano
Quelques milliers de nuits
Collées contre ma peau
Il y a dans sa vie
La mienne et quelques ronds dans l’eau
Il y a dans ses mains
Du papier à dessin
Sur lequel je me couche
Pour que le ciel me touche
Quand je lui appartiens
Il y a dans ses mains
Cent mille magiciens
Qui inventent des tours
Et des tours à l’amour
Les soirs où je reviens
Il y a dans sa vie
Quelques milliers de vies
Et ce maudit piano
Quelques milliers de nuits
Collées contre ma peau
Il y a dans sa vie
La mienne et quelques ronds dans l’eau
Il y a dans mes yeux
Une flamme qui veut
Une femme qui peut
Une femme pour nous deux
Il y a dans sa vie
Quelques milliers de vies
Et ce maudit piano
Quelques milliers de nuits
Collées contre ma peau
Il y a dans sa vie
La mienne et quelques ronds dans l’eau
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Nadège Vacante France
Nadège Vacante
Nadège vient d'enregistrer son premier album intitulé "Les arbres volent" sous la direction artistique de Gérard Beauchamp, également réalisateur et producteur de ce dernier.
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